Les droits culturels : un long parcours ancré dans l’histoire

Le concept des droits culturels s’est construit discrètement, au long d’un parcours discontinu, reflétant les bouleversements politiques planétaires et leurs résonances au niveau des peuples et des nations, des droits humains et de l’histoire de la démocratie.

Leur première évocation apparait en 1948 dans la Déclaration universelle des droits humains.

D’entrée de jeu, ce qui fonde les droits culturels s’inscrit dans les plus hauts enjeux politiques. S’ils sont affirmés dans le cadre de la solidarité sociale, il est aussi précisé que « la satisfaction des droits culturels est indispensable à la dignité et au libre développement de la personnalité ».

Toutefois, après cette approche des droits culturels dans leur double dimension personnelle et sociale, ils paraissent ne plus trop savoir comment s’écrire : l’article 27 de la Déclaration les définira pour longtemps comme  « le droit de prendre part librement à la vie culturelle », sans préciser ce qui s’entend par vie culturelle, ni les critères et les conditions de cette « libre participation ».

Plus récemment c’est sous le couvert de médiation culturelle que d’aucuns les découvrent fugacement. Ailleurs on les retrouve dans les propos sur les communs, eux aussi en pleine réflexion. Ils manquent de clarté, il y a autour d’eux comme des élans d’intuitions, on y perçoit une promesse de revitalisation des politiques de démocratisation de la culture et de démocratie culturelle, de changement de paradigme.

Dans l’objectif de promouvoir les droits culturels et œuvrer à la construction d’une culture commune de ces droits au sein de notre réseau bruxellois, La Concertation a proposé depuis 2019 à travers différents partenariats :